L'Inhumation dans des dolmens

Nous savon fort peut de chose sur le mode des inhumations dans les dolmens de Bretagne, en effet les ossements ont disparus avec le temps du fait de l'acidité des sols. On ne peut donc que se référer à des structures d'époques similaires d'autres régions. Le couloir de la Chambre pouvait avoir une fonction d'accès permettant des inhumations successives en introduisant de nouveaux corps auprès des précédents.

Dans certaines chambre, il semble qu'un maximum de la surface était utilisé, a Montigny l'Engrain dans l'Aisne des fouilles par Vauville en 1887, ont montré des corps disposés régulièrement côte à côte sur quatre couches. Dans d'autres civilisations néolithiques notamment celle dite Seine-Oise-Marne, on trouve des sépultures a structure radiante ou les squelettes sont disposé en cercle avec soit la tête à l'extérieur soit à l'intérieur. On a aussi ce cas à Collorgues dans le Gard (Lombard-Duma et Rousset, 1886) dans un cairn découvert en 1879 et fouillé sans précision, où l'on a trouvé un mobilier de type néolithique et une quinzaine de squelettes disposés en cercle, en roue de charrette, dans la chambre circulaire.

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Des traces importantes de feu dans certains monuments semblent aussi prouver l'utilisation de la crémation, mais sans plus de précisions. Le site de Larcuste (Morbihan) comportait notamment un cairn dans le champ " mingoru " ou "mein go ru" ce qui signifierait "Pierre grande rouge" or le feu a la particularité de faire rougir le granit local. Il sera difficile, sauf découverte d'importance, d'en apprendre plus. Le temps, les différentes réutilisations, les pillages, les fouilles sommaires du 19ème siècle et les dégâts du remembrement voir certains labourages malheureux, ont détruis le peu que l'on pouvait découvrir à ce sujet.

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